IMMUNOTHÉRAPIE EN ONCOLOGIE
URODELIA EN ONCOLOGIE
La technologie développée par URODELIA est indiquée dans le traitement de nombreux types tumoraux différents.
Quels sont les résultats cliniques en médecine humaine ?
Un protocole, comparable à celui publié en médecine vétérinaire, a montré qu’il n’existait pas d’effet secondaire systémique, que l’immunité cellulaire était activée et pouvait permettre une rémission partielle ou une stabilisation sans autre traitement.
L’efficacité de cette technologie bénéficie de tout moyen, qui n’est pas immunosuppresseur, permettant de réduire la masse tumorale.
Une série de vingt patients atteints de différents types de cancers à des stades très avancés a reçu ce traitement d’immuno-oncologie. Ces résultats ont été publiés : A pilot study with a therapeutic vaccine based on hydroxyapatite ceramic particles and self-antigens in cancer patients. Ciocca DR, Frayssinet P, Cuello-Carrion FD. Cell Stress Chaperones. 2007 12(1):33-43
Pour en savoir plus
Le lymphome est une atteinte du système lymphatique du patient. Cette affection détruit le système immunitaire et plus précisément les lymphocytes. Elle se développe donc dans le sang. En fonction du moment de l’apparition des symptômes, du degré de déficit du système lymphatique et de la vitesse de multiplication des cellules tumorales, la pathologie se propage de façon précoce ou non. La capacité à s’accroitre, à proliférer et à se propager définit donc l’agressivité du lymphome.
Plusieurs types de lymphome existent :
- Le lymphome de Hodgkin qui présente une grande proportion de cellules atypiques, les cellules de Reed-Sternberg.
- Le lymphome non hodgkinien et lymphome indolent : il peut être de faible ou de forte malignité.
- Le lymphome atypique
Le lymphome peut s’étendre aux organes du système lymphatique : la moelle osseuse, la rate, le thymus, les nœuds lymphatiques (ou ganglion lymphatique) et les vaisseaux lymphatiques.
Afin de dépister cette maladie, l’imagerie médicale est souvent utilisée, telle que l’échographie et le scanner. Un prélèvement de biopsie permet également de définir le grade du lymphome.
Les lymphomes sont classés en lymphome T (atteinte des lymphocytes T), lymphome B (atteinte des lymphocyte B). Ils peuvent par exemple se localiser à l’estomac (lymphome gastrique) ou à la peau (lymphome cutané).
Le lymphome est une maladie multifactorielle, avec une importance notable des facteurs environnementaux. Suite à l’apparition de la maladie, combattre son évolution est essentiel. La lutte contre le lymphome repose logiquement sur une approche multimodale des traitements. Le but du traitement de lutte contre le cancer est de détruire les cellules tumorales. Les différents types de traitement comme les irradiations (radiothérapie) ou les chimiothérapies à base de médicament rituximab /truxomab (anticorps monoclonaux s’attaquant aux lymphocytes B) sont des thérapies diminuant le taux de récidive, avec des effets secondaires plus ou moins importants. La perte de poids est l’effet secondaire le plus fréquent. Une greffe de moelle osseuse est parfois nécessaire.
Pour prendre soin des patients, de nouvelles thérapies sont mises au point et de nombreux essais cliniques tentent de démontrer leur efficacité.
Une fois détecté et diagnostiqué, le lymphome est évalué régulièrement, pour suivre son évolution, son pronostic est alors établi.
Pour trouver plus de détails, des associations de patients se sont constituées et permettent le partage de témoignage. Une journée mondiale pour la lutte contre le lymphome est également organisée. Vous pouvez ainsi suivre ce lien de France Lymphome Espoir pour plus de détail : http://www.francelymphomeespoir.fr/
Le site de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) peut également vous renseigner sur cette maladie : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs297/fr/
Le dépistage précoce du cancer permet de mettre en œuvre des traitements efficaces avant la dissémination et la propagation des cellules tumorales dans l’organisme (métastase du cancer). La mammographie a permis de grand progrès pour déceler les premiers signes de cancers du sein. Et grâce à des opérations comme Octobre Rose, ces dépistages sont de mieux en mieux suivis. Pour en savoir plus : http://www.cancerdusein.org/
La radiothérapie (irradiations) fait partie des traitements contre les cancers, tout comme la chirurgie (ablation de la tumeur), la chimiothérapie (molécules cytotoxiques comme le cisplatine, le carboplatine, le méthotrexate) et l’immunothérapie. Ils permettent d’augmenter la survie des patients et de limiter l’invasion de la tumeur. Les récidives sont alors moins nombreuses. Les effets secondaires sont de mieux en mieux contrôlés grâce à la diminution des doses (et donc de la toxicité) et à la combinaison de thérapie adjuvante comme l’immunothérapie. Le protocole thérapeutique prescrit par l’oncologue vise à attaquer, ralentir voire stopper l’évolution des cellules tumorales.
L’immunothérapie s’appuie sur le système immunitaire afin de déceler et d’éliminer les cellules de la tumeur. Par exemple, les anticorps monoclonaux permettent de limiter voire d’empêcher la multiplication des cellules tumorales et de régénérer le tissu normal.
Ces traitements peuvent être proposés dans le cadre de traitements palliatifs visant à soulager les patients, ou dans un but curatif afin d’obtenir une rémission du cancer.
La recherche sur le cancer permet de préciser la physiopathologie du cancer. Les nombreuses différences entre les types de cancer en font une maladie complexe à comprendre et donc à diagnostiquer et à traiter. Les cellules des tumeurs sont en effet très différentes des cellules normales de l’organisme puisqu’elles ont subi de nombreuses mutations au niveau des gènes et ont un cycle cellulaire modifié. Des prédispositions génétiques ont ainsi été mises en évidence par les chercheurs.
Des fondations comme l’ARC http://www.fondation-arc.org/# aident les chercheurs à mieux comprendre cette maladie.
En cancérologie, la validation de nouveaux traitements nécessite la mise en place d’essais cliniques sur les différents types de cancer, pour des indications très précises. La tolérance des molécules doit être démontrée. Une amélioration des signes cliniques, un soulagement des patients ainsi qu’une augmentation de la survie doivent être obtenus. Les évaluations de nouvelles molécules sont toujours menées afin d’améliorer la qualité de vie et d’augmenter l’espérance de vie des patients.
Pour ce qui est d’établir un pronostic, une biopsie est souvent demandée par l’oncologue. La définition du type de cancer et de son stade fait également suite à de l’imagerie médicale comme la radiographie, l’échographie ou la scintigraphie. Cela permet d’obtenir une classification TNM du cancer. Suivre ce lien pour connaître la définition de cette classification : https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_TNM
L’évolution des cancers en France, leurs prévalences et leurs suivis fait également l’objet de nombreuses études. Vous trouverez ici plus de détails : http://www.unicancer.fr/le-groupe-unicancer/les-chiffres-cles/les-chiffres-du-cancer-en-france
Des centres hospitaliers comme l’Institut Curie se sont spécialisés dans les thérapeutiques contre les cancers. Suivez ce lien pour plus de détails : https://curie.fr/ L’Institut Gustave Roussy est quant à lui le premier centre de soins européen de lutte contre le cancer https://www.gustaveroussy.fr/
En France, le Plan Cancer 2014-2019 est un plan national qui cherche à répondre aux attentes des malades et de leurs proches, tant par la recherche que par la prévention et édite donc des recommandations. Suivez ce lien pour plus de détails : http://www.e-cancer.fr/Plan-cancer/Plan-cancer-2014-2019-priorites-et-objectifs